Flammy presentation

C’était un matin chaud, je m’en rappelle comme si c’était hier. En fait, c’était hier. Je me suis levée, ruisselante de sueur, et j’ai baillé. Quelle nuit pourrie ! Je m’assis sur le bord de mon lit, j’étais vraiment énervée, j‘avais dû bien dormir une heure, et encore. J’ai ouvert ma fenêtre et mes volets puis ai descendu les marches d’escaliers. Qu’est-ce qu’il faisait chaud. J’ai déjeuné et ai ouvert ma porte pour aller voir mon chien.
« Disa, au pied !! »
Je la vis arrivé en rampant. Oh non, quelle bêtise avait elle encore fait ? C’était un lévrier irlandais, pas très grande pour sa race, elle mesurait 80 centimètres au garrot. Sa robe de couleur blanche immaculée était superbe sauf que je l’avais brossé hier et que là, j’y voyais des traces de terreaux. Un doute s’insinuait peu à peu dans mon esprit. J’espérai que ce n’était pas ça. J’enfilai rapidement mes basket et courus vers les plantes de ma mère. Je m’arrêtai juste à l’angle du mur. Derrière se trouvait les plantes. Je voyais quelques traces de terreaux, non, non. Il ne fallait pas que ce soit ça. Je montai les marches d’escaliers une à une. Je gardai les yeux rivés sur mes chaussures. Enfin, j’arrivai devant les plantes de ma mère. Je levai la tête et remarquai un bout de pot. Je regardai les plantes. Zut ! Disa les avait déterré et cassé les pots. Ma mère allait la tuer. Je me baissai et m’empressai de ramasser les bouts de pot. Dans ma nuque je senti le souffle chaud de ma chienne. Tsss… Elle me regardait ramasser ses con*e*i*s. Si elle avait des mains je lui aurais fait recueillir ce qu’elle avait cassé. Mais elle n’en avait pas. Une fois que j’eus fini d’y ramasser, je jetai un regard noir au lévrier irlandais, qui était mien, et me regardait avec des yeux d’ange. Si c’en était un, on serait au courant ! Je courus dans le garage, tenant les morceaux dans mes mains. Je le posai sur une table et me mis en quête de la glu. Où était-elle ? Je fouillais rapidement parmi les scies, papiers de verre, clous ect… entassés. Malheureusement je ne la trouvais pas. Ma mère n’arrêtait pas de dire à mon père de ranger le garage et elle avait raison. Je finis par la trouver après une demi-heure de fouilles intensives. Je revins sur la table où j’avais posé les morceaux de pot et les recolla pour leurs redonnés leur forme d’origine. Une ou deux heures après, j’y arrivai enfin. Je sortis de mon garage et alla sur mon canapé, il faisait si chaud ! J’allumai paresseusement la télévision et zappai pour finalement tomber sur un feuilleton débile que beaucoup de personnes devaient être en train de regarder car elles avaient la flemme de changer de chaîne. Malheureusement, j’en faisais partie.
A midi, je me décidai à me lever et faire à manger. Je sortis à quatre steaks, du riz, des carottes et de l’eau du frigidaire. Je fis tout cuire, sauf l’eau, et allai y donner à Disa qui y mangea goulument. Je ne savais pas ce que je devais manger alors, je composai le numéro de ma mère sur mon téléphone portable.
Tuut…Tuut…Tuut…Tuut…Tuut…Tuut…Tuut…
“Allo, me dit une voix sur un fond musical
-Maman ?
-Oui, ma chérie ?
-Je mange quoi ?
-Heu…regarde ce qu’il Non, Bernard ferme la, je parle ! Donc heu oui, regarde ce qu’il y a dans le frigo et fais toi un truc.
Ok, j’étais bien avancée ! Je soupirai.
-D’accord… A toute à l’heure maman.
-Bisous, au fait on emmène Disa au… c’est quoi déjà l’excuse ? Ah oui, on emmène Disa au toiletteur.
-Ok, je viens avec vous !
-Non ! Tu ne peux pas !
-Pourquoi maman ? J’aime bien regarder Disa se faire toiletter.
-Parce queuh tu vas… chez… … …
-Maman, t’es toujours là ?
-Oui, oui en fait, tu vas chez Christine. A tout à l’heure ! »
Chez Christine ? Oh non ! Je la détestai, et je détestai aussi ses deux fils et sa fille. J’allais m’ennuyer à mort là-bas ! Pourquoi je devais y aller ? Pfff… Je me fis à manger et attendis que la faucheuse (autrement dit Christine) vienne me chercher. Finalement, on sonna. Disa courut avoyer sur cette personne.
« Disa ! Disa au pied ! »
Je ne vis pas de chien venir. Pourquoi n’obéissait elle pas ? Elle m’énervait quand elle faisait ça ! Une trentaine de secondes après, elle se décida enfin à venir et je l’accueillais chaleureusement pour l’encourager à revenir la prochaine fois que je l’appellerais. Je pris le sac que j’avais fait rapidement, caressai ma chienne et arrivai vers la personne qui avait sonné. C’était Charlotte, la pimbêche de fille à Christine, j’arrivais vers elle l’air faussement joyeux.
« Charlotte ?! Quelle plaisir de te revoir !
-Au, regarde moi ça, comme tu as grandi !
-C’est vrai, tu trouves ? »

L’après-midi passa jusqu’à que Christine me ramène chez moi. Ca avait été d’un ennuie ! Entre les deux garçons qui me collaient aux basques et sa fille qui me parlait d’un truc stupidement inintéressant. Mon portail grinça en se fermant. Je me préparai au choc que ferai Dina en me sautant dessus. Mais, je ne la vis pas arriver. Bizarre… pourtant les deux voitures étaient là. Ils ne pouvaient pas y être à pied, le toiletteur était au moins à 30Km. Je passai la porte d’entrée, mes parents étaient là. Ils ne firent pas attention quand j’arrivai mais échangèrent un regard gêné.
« Où est Dina ?
Encore un regard gêné, qu’est-ce que cela voulait dire ? Mon père prit la parole :
-Elle est morte.
Je le regardai, des yeux remplis d’étonnement. Ils s’emplirent bientôt de larmes. Tout avait explosé en moi. Morte ? Ce n’était pas possible, elle n’avait que 5 ans ! Un chien ne meurt pas comme ça ! Je courus dehors, les yeux remplis de larmes sans savoir quoi faire ni même où aller. Dina n’était pas morte, ce n’était pas possible. [...]