Et voici maintenant la nouvelle. Bon, pour être franc, elle est d'une nullité sans précédents. Malheureusement, demandée par un professeur un peu expéditif, je n'ai donc pas eu le temps de l'achever, ce qui explique la fin précipitée.
Sang noir
Encore ratée!
Je descendai rapidement les marches du bus au risque de bousculer des passagers.J'en bousculai un d'ailleurs, une femme d'une trentaine d'années qui tomba face contre terre. Je n'ai pas eu le temps de m'excuser ou de l'aider à se relever, je devais la reatrapper!
A peine étais-je arrivé sur le trottoir que je m'élançai dans la ruelle sombre. Il faisait froid mais je n'en avais que faire. Je marchais dans une obscurité rendue partielle par les réverbère et les phares de voiture. Les passants, les moteurs, les marchands, tout ceux ci créaient un bourdonement qui laissait presque penser que la ville n'était qu'une grande ruche dans laquelle les abeilles ont décidées de ne plus écouter leur reine. C'est ainsi, les nuits de la Nouvelle Orléan. Il devait être environ minuit, pensai-je mais je vis à ma montre qu'il était en fait 01h13. Je suivais cette fille depuis près de 3h et elle m'échappait toujours au dernier instant, à croire qu'elle s'amusait à me perdre dans les vieilles ruelles sombre et opressantes, comme si elle vous observait passer.
Après trois heures de filature, me voilà donc dans cette rue éclairée par les lumières des maisons, elle même filtrées par les rideaux. Je pouvais entendre un couple se disputer dans une piece non loin d'ici, l'homme devait même battre sa femme. Après avoir jeté un coup d'oeil derrière moi, je m'aperçu que le bis était reparti. A cette constatation, un frisson me parcourut le dos.
-Allons allons, pourquoi avoir peur? Il n'y a rien de menaçant, murmurai-je, plus pour me convaincre qu'autre chose, comme le prouvait mon ton incertain et un peu tremblant.
Alors que mon esprit vagabondait, songeant à tous les dangers pouvant m'épier, tapis dans l'ombre, j'aperçu au coin de la venelle des cheveux balancés par un mouvement de tête, tête qui disparut derrière un mur. Des cheveux longs? Chatains? Légers comme l'air? En une fraction de seconde, je compris et je m'élançai vers ces cheveux qui avaient déjà disparu dans la nuit.
-Se moque-t-elle de moi? me questionnai-je, un peu agacé, tout en continuant de courir.
Après quelques minutes, je tombai dans une impasse. Un peu décontenancé par cette malheureuse issue paradoxalement...sans issue, j'inspectai le vieux mur de brique en face de moi. Rien. Les blocs de pierre étaient parfaitement installés. Déçu et fatigué, je décidai de revenir sur mes pas, et c'est en me retournant que je distinguai une fenêtre ouverte, au 2eme étage d'une bâtisse style renaissance, comme on en trouve dans les vieux quartiers.
en m'avançantn un peu, je pu voir une qu'une femme m'observait par cette fenêtre. C'est elle! Ses cheveux chatains tombant dans son dos, découvrant ainsi son visage doux, subtil et magnifique. Ses yeux en amande, sonr egard...gênant? Son regard, posé sur moi, créait une désagréable impression de malaise, mais ce n'est pas ce qui me ferait reculer. Au fur et à mesure de mes pas, je distinguai plus de détails. Ses fines lèvres étaient étonnantes. Je vis deux petite bosses allongées sur les côtés de celles ci. Ce n'est qu'une fois que je vis la goutte de sang semblable à une larme sur son menton délicat que je compris.
-C'est elle, ne puis je m'empêcher de murmurer
Elle n'était pas immobile. Ses mouvements de tête graciles lui donnait des airs d'Esmeralda, mon Esmeralda. Noble bohémiene m'ensorcellant et hantant mes nuits depuis des années.
Après quelques minutes qui me parraissèrent infimes, elle disparu dans l'obscurité de sa demeure. Le porte à environ deux mètres de moi jusque là fermée, s'ouvrit avec un "clic" sonore. Elle m'invitait à rentrer chez elle. Ce que je fis volontier! Je m'avançai alors de deux pas et je poussai la porte. Une lourde porte, richement décorée. Maintenant complètement ouverte, l'entrée me laissai à présent comtempler...les ténèbres impénétrables du hall.Un frisson me parcourut de nouveau le dos.Mais depuis ais-je peur du noir?! La vérité ne se trouve qu'a quelque mètres, ce n'est pas le moment d'avoir peur! Mais que vais je découvrir après tout? Peut etre pas une merveille comme on peut le voir dans les films ou le lire dans les livres.
J'aurais tellement voulu que le livre de ma vie soit un roman à l'eau de rose plutot qu'un sommaire récit rempli de fantômes, de démons et de vampires! Mais le véritable responsable de "mon histoire", ce n'est pas l'écrivain, mais le lecteur.
Que de questions existentielles à la simple vue d'une piece plongée dans le noir!
allons, en avant. La peur au ventre, je fis un pas en avant, puis un autre, et encore un autre, jusqu'à être à ce que je pensais être l'entrée de la piece. Une ombre me frola fugitivement, ce qui suffit à me faire sursauter et tomber à la renverse. Puis d'un coup, du blanc. Tout devint blanc comme si je regardait un négatif. Je commençai à paniquer, quand des couleurs, des formes, se déssinnèrent dans mon champ de vision. après quelque secondes, je me rendi compte que j'étais dans un endroit inconnu, une pièce dont le mobillier devait être du XVIIIème. J'entendis ensuite un "clac" derrière moi. Et, après avoir regardé derrière moi, je vis une femme devant une porte et la main sur un interrupteur bien de notre belle époque contemporaine. C'était elle! Ma bohémienne!
Elle n'avait pas encore dit un mot,mais je brûlais d'envie d'entendre sa voix qui devait être mélodieuse. Son regard était impénétrable. J'étais comme paralysé, pétrifié de peur devant l'Inconnu. Quelques minutes s'écoulèrent avant qu'elle ne bouge. Durant cette instant, le temps sembla s'arrêter. Mais le bruit furtif de se pas contre le sol brisa cette éternité. Elle s'avançait vers moi, et chaque petit claquement me tordait l'estomac. Bientôt, elle fut juste devant moi, à quelques centimètres de mon corps toujours en parti à terre. Elle me pris la main et me souleva avec une extrème facilité, avant de m'entrainer dans une danse virevoltante et incensée, aussi virevoltante que ses cheveux qui me touchait le visage au même rytheme que cette musique imaginaire.
Pas si imaginaire que ça, puisque bientôt, un violon se fit entendre. Mystèrieusement, on eu dit que le son venait du centre de la piece, qui était...vide. au fur et à mesure de la danse, mes jambes s'enflammèrent pour manisfester leur fatigue et ma partenaire s'arrêta, sans me lâcher la main droite avant de porter son regard vers la musique, où se tenait à présent un homme d'une trentaine d'années. Ses cheveux tombant au niveau de ses épaules étaient chatains foncés, presque noirs, et ondulés.
Il était habillé d'une chemise blanche et d'un pantalon de smoking, qui lui donnait des allures de jeune riche un peu décontracté. Il jouait d'un violon magnifique, en bois d'ébène surement, au vue de sa couleur. avec un sourire en coin, presque narquois, et totalement charmeur, il accelera le rythme de sa musique avant de s'arrêter de jouer, pour finir à l'apogée de la mélodie, et de la souffrance des cordes.
-Bonsoir, cher visiteur, dit-il d'une façon claire et forte, et infiniement théâtrale.
A ces mots, il posa ses yeux verts sur moi, créant aussitot le même sentiment horrible de malaise et d'intrusion que j'avais ressenti avec la jeune, ou pas, femme. Ses traits étaient très fins, certains diraient même effiminés, et témoignait non pas d'une certaine féminité, mais d'une noblesse élégante.
Nous ne voyons que peu d'invités, en ces murs. J'espère que notre compagnie vous sera agréable, reprit-il. Mais vous devez être affamé, à courir dans les rues après ma très chère amie. Suivez moi donc, je vais vous mener à table, où nous pourront discuter.
Je ne fis pas vraiment attention aux couloirs. Je sentis juste ma "partenaire de danse" me lâcher la main pour disparaître dans un corridor sombre. Quelques temps après, nous arrivâmes dans une pièce richement décorée, avec en son centre une grande table rectangulaire en bois précieux. Le repas était déjà servi à un bout de la table, l'autre extrémité étant vide.Le maître des lieux me fit signe de m'assoir devant la nourriture servie tandis qu'il prit place à l'autre bout.
Le repas était composé de mets divers et plus ou moins raffinés, servis sur des plateaux d'argent. Tout ceci sentait l'opulence! Un verre à pied, en cristal surement était rempli de vin rouge, juste devant moi. Ce verre m'attirait comme un aimant et je ne pu m'empêcher de le porter à mes lèvres pour voire une gorgé du liquide couleur sang. La voix d propriétaire me sorti brusquement de ma rêverie.
-aimez vous ce vin, alex?
-Il est déli...vous connaissez mon nom?
-Je viens de le prouver, non? Je suis content que vous aimiez ce vin, je me uis appliqué à le choisir. Mais goutez donc la viande.
Et d'un geste précis, rapide et grâcieux de sa main, le couteau à viande s'éleva dans les airs, coupa une tranche qui elle même se déplaça jusqu'a mon assiette.
-Qui êtes vous?
-quelle manque de finesse dans la question. Mais j'accepte de répondre. Actuellement, je me nomme florian de Therroux. Mais j'ai emprumté également le nom de Lestat. Comme vous l'avez surement deviné, je suis un vampure. Claudia, la charmante "jeune" femme que vous avez rencontré un peu plus tot en est une également
-Je...j'espérait être paranoïaque.
-Vous pensez que je vous veux du mal?
-Vous ne m'en voulez pas?
-Pour le moment, non. si vous ne faites point d'erreur, vous sortirez d'ici vivant, et avec de précieux enseignements. Sinon, je vous viderai de votre sang.
-Des erreurs? Quel genre d'erreur?
-Si je vous le dis, ce n'est pas amusant! allons finissez donc votre diner. Nous pourrons mieux discuter ensuite.
Je finis donc ma viande sans rien dire, docilement, comme un enfant. Florian m'emmena ensuite dans une salle annexe, qui devait être le salon. Des tableux représentant des scènes bibliques étaient accrochés aux murs. Le vampire s'arrêtat devant l'un d'eux pour le contempler, mains dans le dos, un peu comme l'aurait fait un général napoléonien. Le tableau représentait la chute de Babylone, avec l'ange Apolyon au dessus. Il tenait dans sa main droite une épée blanche étincelante et dans sa main gauche une tête zffreuse et grimançante. On pouvait également voir Lilu, un démon de Babylone, se cacher derrière une maison en flamme.
-A qui appartient la tête, dans la main d'Uriel?
-C'est celle de Caïn, le fils aîné d'Adam et Eve qui tua son frère, Abel, par jalousie. Il fut chassé d'Eden par Dieu et maudit. Selon la légende, cette malédiction serait à l'origine des vampires, qui seraient tous les fils de Caïn. La plupart de mes confrère ne veulent pas entendre parler de Caïn, qui serait presque un demi-dieu. Son arrivée pourrait bloquer leurs affaires.
-Comment se fait-ce que vous ayez des tableaux religieux? Les vampires ne doivent pas haïr Dieu?
-Haha. C'est un des procédés de l'Eglise pour nous faire chasser par les humains. Mais non, je ne déteste pas Dieu.
-Mais vous détestez forcément l'Eglise! Ce qui ne change pas de beaucoup ma question.
-"Preuve est faite que pieuses actions ne font qu'enrober de sucre le Diable lui même", William Shakespear. Il était en avance sur son temps. Ce n'est que maintenant que nous comprenons toute l'ampleur de cette phrase.
-Pourquoi me montrez vous ça?
-Voyez vous, je suis las des enfants de la nuit qui attrappent leur proie, la vide de son sang et détruise le corps alors sans vie de celle ci, le tout sans aucune élégance. J'ai assez tué d'êtres humains innocents ainsi. Je préfère désormais agresser les criminels ou autre. Pas que je pense atteindre un quelquonque salut. Une seule mauvaise action peut en effacer un millier de bonnes, mais une bonne action n'a pas vraiment de pouvoir de rédemption! Alors, comment l'atteindre, cette rédemption? Personellement, je pense qu'elle est comme le soleil, elle attire par sa beauté mais quand on l'approche, on brüle. Mon statut est encore pire que le votre, le seul fait de le voir me détruit, c'est dire si cette rédemption est loin. Vous savez, la pire chose pour un immortel, c'est la culpabilité.elle peut vous promettre à une agonie éternelle. si le cancer ne peut me ronger, cette culpabilité le remplace très bien.
-Je comprend. Mais je ne vois toujours pas où vous voulez en venir.
-Je vais donc vous expliquer. J'ai décidé de vous offrir ma fortune, l'immortalité et la belle Claudia. C'est ce dont vous avez toujours rêvé non?
-Je...je dois dire que j'ai du mal à dire quoi que se soit.
-Mais ce que j'ai dit tient toujours. Vous aurez une épée de Damocles au dessus de la tête jusqu'a que vous m'oubliiez, et je jouerai très bien le rôle de Damocles.
-Votre disparition?
-Nous y reviendront plus tard.
A ces mots, il porta son poignet à sa bouche et il le mordit d'un mouvement de machoires rapide. Il laissa ensuite son sang couler sur celui ci et me tendit son poignet. Je compris immédiatement et je pris doucement son bras pour boire un peu de son liquide vital. Aussitot le liquide ingurgité, une terrible douleur envahit mon corps tout entier et me fit tomber à terre. Mon corps était prit de convulsions horribles. J'avais l'impression de brûler de l'interrieur.
-Ne vous inquiétez pas, c'est votre corps qui meurre. Du moins, vous n'avez pas à vous inquiéter de ceci...En vous donnant la possibilité de devenir immortel, je vous ai mis à l'épreuve. Vous n'avez pas écouté mes enseignements. Je vous ai cru fort. Je pensais que vous étiez digne d'être mon aprenti mais vous n'êtes qu'un humain commes les autres. Un mouton blanc. Je ne saurais vous laisser être nocif à vous même, vous détruiriez bien des vies avant de comprendre. Aussi vais-je vous faire comprendre ceci de façon...accélérée.
La suite de ses paroles se perdit dans mon esprit. J'étais à peine concient. Mais je me sentis tout de même décoller du sol et me déplacer dans les airs. Même si j'avais été en pleine possession de mes moyens, je n'aurais pu bouger. La volonté de florian était une forteresse imprenable qui commandait à mon corps.
Nous décendimes dans un lieu sombre, une cave peut être. une fois arrivés en bas, ma vue devint à peu près correcte. Je pouvais voir une table avec quelque objets que je préfèrais ne pas voir. Et surtout, je vis là où on me menait. Une grande boîte noire. Une boîte rectangulaire. Pas tout à fait en fait elle avait la forme d'un...d'un cercueuil ! il allait m'enfermer dans un cercueuil! Je sentis mon corps se poser dans le fond dur de mon tombeau éternel. Ce n'est qu'a ce moment que je remarquai mes canines étonnement longues. L'odeur de sang de la cave, pensai-je. Le contact du bois était inconfortable, mais ce n'était rien comparé au sentiment d'enfermement que je ressentis lorsque le couvercle du cercueuil referma la boite. Puis vinrent les bruit de clous qu'on enfonçait dans le bois. Chaque coup était comme si le clou s'enfonçait dans mon ventre. Apès les coups, se fut la voix de florian que j'entendis:
-Grâce à cet objet, vous comprendrez combien l'Eternité est longue.