Mon mien:
Errance matinale
Si à la fiable lueur des bougies célestes
Succède celle, chaude et claire, du maître solaire,
Arrive le chat, de son pas lent et leste.
Il s'étire, hume un instant ce nouvel air,
Que la rosée rend humide, que la terre rend lourde.
Les toits sont glissants, le chat s'y promène
Il reconnaît dans ces pierres grises son domaine
Et, dans l'aquarelle du ciel, semblable à celle de ses yeux,
Il reconnaît l'empreinte éternelle de cet instant merveilleux.
Bondissant, calme et pensif, il regarde en dessous de lui,
Il voit le jour se lever pour les autres,
Il échappe à cette agitation.
C'est parce que souvent l'on voit la vie renaître
Que l'on ne refuse pas la lune qui s'enfuit…
Le chat s'arrête. Pour lui, c'est terminé,
Plus de chasse, plus d'errance,
Quand la rue est trop éclairée,
Laissons ces jeux à la descendance.
J'espère que ça ira....