Encre du Coeur
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 L'épopée des étendards

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Fauve noir

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MessageSujet: L'épopée des étendards   L'épopée des étendards Icon_minitimeJeu 24 Juil - 12:26

Mon tout premier bouquin. Cela avance a petit pas mais je préfère ne pas me précipiter. Quoiqu'il en soit si tout se passe bien, cela fera plusieurs livres en tout. Wink

PS: le tout premier personnage principal n'a pas de nom de famille mais cela est normal, vous le connaîtrez plus tard. Cool Cool Cool

L'épopée des étendards - Livre 1 - Le coffret des joyaux maudits

CHAPITRE UN - NAUFRAGE

Un brillant soleil se reflétait dans la mer calme entourant un archipel d'îles des mers du Nord de la Terre. Non loin de l'Angleterre, ces îles n'étaient plus habitées que par des mouettes, tortues et autres créatures qui avaient fini par coloniser les lieux. Des poissons qui nagaient vifs dans l'eau, à l'affut du moindre danger ou au contraire de la moindre occasion de se nourrir. Des oiseaux de différentes sortes qui criaient sans cesse ou se nourrissaient de faibles créatures marines, bec dans l'eau.

Ces bêtes ne faisaient que se nourrir, et également se protéger! Car nul ne savait quels dangers recellaient les terres et mers de ces îles. Bien fou était donc celui qui irait nager ou marcher sans prudence sur ces territoires. Le climat en revanche paradisiaque redonnait de la valeur à ces lieux tropicaux, paradis entouré d'eau à perte de vue.

Cependant, il semblait rester sur une île tellement éloignée de l'archipel et d'autres lieux, qu'il serait étonné d'y trouver une trace dans un quelconque registre ou une carte du monde, un homme par terre aux maintes coupures et diverses blessures sur ses bras ainsi que sa poitrine mise à nue. Ses contusions semblaient s'être cicatrisées avec la mer, mais elles restaient tout de même voyantes. Allongé par terre, on aurait pu croire à un décès: ses yeux marrons noirs étaient visibles par ses paupières ouvertes. L'homme était brun et possédait une longue chevelure. Il possédait un chapeau de capitaine resté près de lui et semblait à première vue assez grand.

Il fut réveillé par le bruit des oiseaux qui, perchés en haut d'une végétation aux éléments très divers, ne cessaient de pousser leurs cris éffreinés.

- Du silence, grogna l'homme en fermant et rouvrant ses paupières, réveillé, mais son visage prenait allègrement l'expression traduisant ses pensées.

Elles continuaient. L'homme daigna enfin se lever, reprenant son chapeau et le gardant avec lui. Il contempla les environs: hormis la plage qui entouraient la zone touffue de plantes, on aurait presque dit un jardin gigantesque, tant la végétation, diverse et variée, prenait place en ces lieux afin de générer une forêt dense, remplis d'on ne savait quelles éspèces animales, aux intentions tout aussi mystérieuses...

- Si vous pouviez faire un peu moins de bruit! Cria l'homme, qui répondait au nom de Aaron aux mouettes qui ne cessaient de beugler leurs paroles incompréhensibles pour un humain, en admettant qu'on leur aie donné l'intelligence nécéssaire pour communiquer, ce dont le fatigué doutait.

Le naufragé se tourna vers la mer.

- Mais où suis-je donc? Je... Oui! Je me souviens maintenant: l'attaque contre la prison et sa destruction. J'ai pu m'échapper avant d'être attrapé par le capitaine et j'ai plongé dans l'eau. Je ne me rappelle de rien d'autre...

Il fit quelques pas brefs d'une démarche presque d'un ivrogne, puis se tourna vers l'horizon.

- Heureusement que j'ai réussi à m'enfuir, je plains les gardes des geôles qui n'ont du connaître une fin heureuse, mais je répugne plus que tout à les aider alors à quoi bon me rappelelr ces images atroces?

Puis poussa un profond soupir qui en disait long sur sa lassitude d'être ainsi abandonné au beau milieu de nulle part.

- Me revoilà au point de départ, sans arme pour me défendre, boisson pour m'abreuver, ni nourriture: vraiment rien! Et même si je deviens le propriétaire de cette île, je doute qu'elle me serve à quoi que ce soit pour repartir.

Puis se dirigea vers la lisière de la végétation.

- Ces branche ne sont pas assez épaisses pour construire un radeau. Si seulement j'avais quelque-chose pour partir, mais dans ma situation...

Il poussa un nouveau soupir.

- Enfin! Au moins je suis libre, je n'ai pas à me plaindre. J'ai toujours préféré les îlots aux cellules, alors à quoi bon geindre? Plutôt chercher quelque-chose à faire.

Il fit quelques pas, marchant par-ci par-là, observant tout et rien, profitant de sa liberté récemment acquise, quand ses pas le guidèrent à une fourrée de plantes à la solidité douteuse.

- Interressant...

Empoignant fermement bois et herbes en même temps, le garçon parvint sans trop de mal à dégager un passage d'une taille respectable à l'intérieur duquel il s'engagea. La première chose qu'il remarqua, c'est que l'endroit était petit: il y avait à peine assez de place pour y installer trois ou quatres meubles. Puis il constata que ce lieu était malsain: en effet, un cadavre gisait par terre, perçé de plusieurs trous. A en juger la fraîcheur des blessures et sa conservation, le coeur avait cessé de battre dans les dernières heures, ce qui était pour le moins étrange surtout quand on pensait que cette île était trop éloignée de tout autre zone habitable dans un grand périmêtre.

Aaron constata également que le défunt portait un sabre dans la main, il était donc mort au combat. Et qui disait pirate disait également navire, à moins qu'il ne s'agisse que d'un rôdeur égaré. Quoique dans cet endroit perdu, cela était étrange si l'on exceptait l'éventualité d'un naufrage d'une barque en les flots et soumise à une effroyable tempête.

Le pirate réfléchit, puis s'empara du sabre de la personne décédée en ajoutant quelques paroles:

- Pardonnez-moi mon ami, je vous prends ceci. Question de survie, vous comprenez?

Il décrocha également le fourreau de l'arme accroché à l'éteint, puis il observa le reste du coin. Rien que du sable... Et une bouteille de Rhum. Le voleur s'en empara, avant de constater qu'elle était vide. Il la jeta par terre et ressortit de la cachette.

- Retour au point de départ, constata le forban. Mais guère plus avancé, hormis le fait que j'ai désormais de quoi me défendre. Allons bon, me lamenter relèverait plus de l'incompétence que d'autres choses. Cherchons plutôt un moyen de quitter cet îlet.

S'avançant dans le sable vers l'Océan, l'homme s'asseya, contemplant les merveilles de la mer: son seul vrai amour. Il vit soudain un débris dériver avec la force du courant. Il plongea sa main dans l'eau et elle en ressortit avec un morceau de bois, qu'on aurait dit venant d'un bâtiment. Et d'autres continuaient d'arriver par le courant.

- Exactement ce à quoi je m'attendais...

Le garçon se remit sur ses deux pieds, puis courrut tout le long de l'île, le ventre soudain lourd, comme s'il venait d'avaler une pensée trop grande pour être supportée par son estomac. Il parvint enfin de l'autre côté de la plage où il découvrit un spectacle désolant: un navire de guerre gisait là, sur la plage en plusieurs morceaux. Des barques, certaines perçées, d'autres en bon état, semblaient avoir été utilisées pour ramener tout le monde à terre. Mais à en juger par les nombreux cadavres qui jongeaient le sol, cet équipage avait connu de meilleurs jours. Et le brigand semblait être arrivé à peu près en même temps qu'eux. Chanceux destin si leurs meurtriers étaient toujours là!

Mais qui avait donc bien pu causer de tels dégâts? Pas des hommes, car ceux-ci semblaient être rassemblés sous le même pavillon, et une bataille aurait laisser au moins quelques morts d'un autre bateau.

L'homme soupira, il s'avança un peu vers les défunts mais les évènements soudain se bousculèrent: le sol trembla, bougea. Le pirate recula en voyant soudain s'élever du sablon des créatures qu'on aurait dit en être formées. A part ce petit détail, ils semblaient des êtres à la forme humaine normale, mais restaient cependant inquiétants et à première vue antipathiques.

- Bonjour, tenta la seule personne vivante encore normale dans le secteur. Vous me semblez être des gens tout à fait remarquables... Seriez-vous assez aimable pour m'indiquer la sortie?

Le hurlement que poussa l'un d'entres eux à la carrure plus imposante que les autres ne laissa pas prévoir une éventuelle bonne entente.

- Eh bien, je vois que vous êtes en pleine réunion et je vais donc vous laisser.

Au deuxième cri que poussa la chose, l'intru comprit qu'il était temps de lever les voiles. Il se retourna et se mit à courrir vers les barques, les autres personnes en les lieux à ses trousses. Il en choisit une qui semblait en état de naviguer, possédait des rames et la poussa dans l'eau, avant d'être brutalement poussé par terre par l'un des habitants de l'île. Se relevant, il vit son assaillant lui foncer dessus et décida qu'il était temps de se battre. Dégainant son sabre récemment acquis, il l'enfonça en plein dans l'abdoment de son ennemi. Celui-ci poussa un hurlement et devint un simple tas de sable sur le sol.

- Il est temps de prendre la poudre d'escampette!

Sautant à l'intérieur du moyen de navigation désormais prêt à voyager, le fuyard se mit à ramer vers d'autres horizons. Les assiégants s'arrêtèrent. Certains décidèrent de le poursuivre mais furent dissous dans l'eau, sans doute à cause de leur faible résistance à cet élément.

- En route à présent.

Aaron se tourna vers la mer, rien ne laissait présager une possibilité d'accoster ailleurs. Mais au moins, l'île des hommes de sable était hors de vue.

- Bon, dit l'homme essouflé. Il ne me reste plus qu'à retrouver le chemin d'Espada...


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MessageSujet: Re: L'épopée des étendards   L'épopée des étendards Icon_minitimeLun 28 Juil - 8:02

CHAPITRE DEUX - EN PLEINE MER


Le soleil brillait toujours, mais cette fois, le pirate Aaron et les differends animaux des îles le contemplaient par delà les eaux. Le brigand ramait sur ces mer depuis quelques heures que déjà un profond gargouillement se fit entendre. La faim de l'homme se faisait ainsi sentir et il ne semblait exister aucune issue à sa malheureuse situation: pas d'île sur laquelle s'échouer, ni port sur lequel accoster, vraiment aucun endroit.

Le malheureux s'arrêta de ramer et contempla l'horizon: que de l'eau. Il maugréait, puis soudain:

- Y aurait-il par hasard ici une personne assez douée pour me sortir de ce pétrin? S'écria t-il la tête levée vers le ciel.

Les ondulations des flots faisant légèrement basculer la barque, tantôt à gauche, tantôt à droite, confirmèrent ses pensées. L'homme soupira, puis continua à ramer. Ainsi, il passa sur les eaux quelques minutes encore, épuisé et gagné peu à peu par la faim. Sa journée et sa rencontre avec les hommes de sable l'avait grandement éprouvé. Il aurait donné n'importe quoi pour une boueille de rhum et un repas, mais les mouettes ne semblaient disposées à lui donner leurs poissons, et il n'avait aucune arme à feu pour tenter de les faire tomber. La situation était déséspérée...

Néanmoins, il était libre et vivant, que demander de plus? Si ce n'était de vivre ecore quelques années.

Mais la journée était encore loin de se terminer. Une étrange odeur de brûlé s'aventura jusqu'aux narines du pauvre homme, le détournant soudain de ses pensées.

- Du brûlé!

Il se retourna et découvrit le deuxième évènement d'une journée pourtant calme aux premiers abords: un bâtiment commençait à brûler doucement, son équipage, une dizaine de survivants à vue d'oeil, se dirigèrent vers son cannot: le leur ne pouvait supporter plus de six personnes tout au plus.

- Grand dieu, murmura t-il.

Il s'inquiéta de l'arrivée par une chaloupe et à la nage de soldats de l'armée anglaise. Il y avait possibilité qu'ils le démasquent, mais en même temps envisager de s'enfuir réveillerait les soupçons, et de toutes façons, ils étaient déjà beaucoup trop prêts. Il aida les quatres hommes sans moyen de transport à monter dans son cannot.

- Nous avons coulé! S'exclama l'un des hommes, assez âgé, bien habillé malgré qu'il était très trempé et à l'air un peu niais: le genre de victimes qu'attaqueraient un équipage pirate sans hésiter.

Le personnage essaya du mieux qu'il pouvait de se sécher, mais sans grand succès sans objet approprié, puis continua:

- Une attaque de ces satanés pirates! Ils en voulaient aux pierres mais on a pu échanger le vrai coffre avec un faux.

Et il dissimula un coffre aux yeux de chacuns en le fourrant dans son manteau, le pirate eu néanmoins le temps de s'apperçevoir qu'il était extrement petit: on aurait plus dit un coffret qu'autre-chose. Il constata ensuite que l'un des hommes était en fait une femme, très bien habillée et plutôt belle, surtout quand l'eau s'écoulait sur sa peau, la rendant plus jolie. Brune aux yeux noirs, elle était décidément mignonne.

L'homme aux habits richements brodés prit alors la parole:

- Ma reconnaissance vous est éternelle, jeune homme. Quel est donc votre prénom?

Le pirate se reconcentra sur le gardien de la boîte et, soucieux de ne pas attirer l'attention sur lui, répondit:

- Je m'appelle Aaron, monsieur.

Ce à quoi son interlocuteur, souriant, répondit:

- Eh bien Aaron! Je suis sûr que nous pourrons vous accueillir une nuit dans une chambre de notre résidence. Qu'en pensez-vous? Cela vous plairait-il?

Le forban, inquiet pour sa vie de pénétrer dans un port rempli de soldats, éstima qu'il n'avait malgré tout pas le choix, s'il tenait à ne pas attirer les regards:

- Cela serait un honneur pour moi d'être en la compagnie de personnes aussi respectables que vous, assura l'invité.

Le régent eut l'air ravi.

- Parfait! Souria t-il. Commandant! Appela t-il. Partons donc d'ici avant que ces horribles pirates ne refassent surface.
- Oui Gouverneur, dit un homme assez grand et bien habillé lui aussi. Au nord-est, vous autres!
- Au fait! Dit le Gouverneur au rôdeur. Je vous présente ma fille ici présente, Elmina.

Les deux personnes, par celle entre, furent ainsi connaissances. La filel eut un timide sourire puis détourna rapidement son regard vers l'épave dont n'était à présent plus visible que la proue, seule partie encore non immergée, mais descendant égaleemnt peu à peu.

- Il ne sert à rien de rester ici, dit le Commandeur. En avant, vous autres!

Ainsi, une ville fut visible au couché du soleil. Mais elle ressemblait plus à un port militaire qu'à autre chose. Des soldats marchaient, ordonnés, par groupes de six ou huit afin de monter la garde. Néanmoins, quelques habitants étaient visibles, effleurants l'eau de leurs orteils ou jouants à côté de divers navires de guerres royaux.

- Bienvenue à Port En Bribes, dit le Gouverneur souriant à son invité.
- D'où lui vient cet étrange nom? Demanda le criminel intrigué.
- Oh, il s'agit du fait que ce port fait la fierté de l'Angletterre. Là se trouvent parmis les meilleurs bateaux de notre royaume: Le Condamnateur par exemple, un bateau connu ici pour avoir une puissance de feu des plus meurtrières. Ou encore le Léviathan, le bâtiment le plus résistant des pays et colonies anglaises et étrangères. Ainsi, quelque ennemi que ce soit prétendant à s'emparer ou détruire les lieux ne laisseraient qu'en souvenir ici que les bribes de son vaisseaux restées comme souvenirs.


L'homme montra un navire aux énormes rangées de canons, ainsi qu'un bâtiment possédant une puissance de feu correcte mais en revanche si lourd et si résistant d'après son bois, que Aaron reconnu pour être d'une tenacité hors du commun, que maints coups de canons n'auraient pu suffire à le percer.

- Même nos soldats se posent encore l'éternelle question de savoir qui est le plus puissant des deux. Mais à présent, si vous le permettez, je vais remplir un rapport et mes généraux également. Commandant! Appela t-il.
- Oui, Gouverneur?
- Assurez-vous de protéger le Port contre toute tentative d'intrusion des pirates jusqu'à demain, je préparerai la cérémonie d'entrée de nouveaux soldats dans notre unité. Et je cacherai le coffret.
- Bien monsieur!
- Quand à vous, jeune homme, ma fille pourra vous accompagner jusqu'à la maison. C'est en tout cas un réel plaisir pour moi de vous connaître.


Et l'homme repartit. Il quitta le port pour se rendre jusqu'à la ville. Alors il monta dans une charette et s'en alla. Sa fille Elmina, quand à elle, s'occupa d'accompagner Aaron jusqu'au domaine royal, les deux personnes discutèrent sur leur chemin:

- Alors, demanda la femme. D'où venez-vous donc?
- Oh! Dit le pirate, parlant encore, mais presque contre son gré, toujours avec l'objectif de rester innaperçu. Eh bien je viens d'une île très lointaine, où l'on mène une vie faîte d'aventures. Et vous? Ajouta t-il un peu maladroitement.
- Je suis née ici, souria t-elle en entendant la question de son interlocuteur. Et depuis ma naissance je n'ai quittée ces lieux.


La dame poussa un soupir.

- J'aurai aimé une vie d'aventures mais ici il n'y a que les cérémonies, les coutumes, les ballades et quelques activités. Un mortel ennui...
- On ne connaît point cette vie maussade, là d'où je viens. Seulement les aventures racontées par les épopées dans nos journaux de bord, à bord de navires fièrement conduits par les capitaines les plus téméraires sillonants ces flots.
- Vraiment? Que j'aurai aimé être à votre place... Vivre une grande histoire, voyager. Malheureusement, avec la garde dont je fais l'objet vue mon importance dans la royauté, je ne puis éspérer découvrir quelque Océan que ce soit.


Les deux personnes arrivèrent à une place, et la demeure qui y était dressée semblait avoir été bâtie pour le luxe qu'elle représentait: la face blanche sur laquelle étaient gravés differends symboles en lacets était accompagnée de bustes sur des plots en or, représentant chacuns le visage du gouverneur de l'île.

Un personnage bien prétentieux, pensa le pirate qui, toujours avec Elmina, franchit le seul de la porte ouverte par un domestique après appel de trois coups sur le bois.

- Bienvenue chez nous, dit la demoiselle en entrant avec le venu qui se perdit un instant à admirer des lieux d'une beauté qu'il n'eut vu jusque là: un sol blanc de toute beauté accompagnait quelques meubles en bois disposés de façon ordonnée, ainsi qu'un escalier d'une couleur nacrée montant plus haut dans les étages, et deux portes où se trouvaient gravés différends symboles accompagnant si joliment la pièce.

- Par ici!


L'invité suivit la dame dans les escaliers à la montée courte jusqu'à un couloir de l'étage menant à différentes pièces gardées par des portes noirs cette fois. L'accompagnatrice en ouvrit une et parla une nouvelle fois:

- Voici votre chambre, j'éspère qu'elle vous conviendra.
- Cela sera parfait, assura l'homme en regardant la pièce.
- Bien! si jamais il vous arrivait d'avoir besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à appeller les domestiques.


Puis elle repartit. L'homme s'attarda à contempler son dos, puis pénétra dans son nouveau refuge provisoir. Il vit une armoire à côté d'un lit qui semblait fort confortable. Les vêtements à l'intérieur du meuble étaient jolis eux aussi, mais l'homme préférait tout de même son habillage d'aventures. Il alla donc sur le balcon et regarda un instant l'horizon: il songeait déjà à un moyen de s'enfuir. Mais la mer n'était point visible de là où il était.

- Ce Léviathan me plaît, se dit-il. Mais il m'a l'air impossible de le manoeuvrer sans aide... Au moins un allié.

Il pensa à Elmina, qui était la fille du dirigeant et connaissait donc bien le port et les vaisseaux y étant ancrés. Pourtant, même s'il n'avait aucun préjugé pour les femmes, qu'il avait d'ailleurs connu coriaces et bagarreuses, mais celle-ci lui semblait manquer un peu d'experience. Pourtant, il y avait un début à tout...

L'homme se dirigea à l'exterieur de la maison et se dirigea vers le Port. Mais les bâtiments étaient bien gardés: des gardes de la marine étaient postés partout.

Une vigie était postée dans une structure qui allait à quatre mêmtres de hauteur environ. Le hors-la-loi s'assura de ne pas être vu, puis il grimpa sur une échelle qui conduisait là-haut. Enfin arrivé, il constata qu'un garde était posté là. Soucieux de passer innaperçu, il tâcha de ne faire aucun bruit et scruta l'horizon: la mer s'étendait au delà de la vue d'un homme et une course-poursuite avec le navire dont il prétendait prendre en possession lui semblait impossible sans équipage pour lutter en cas d'attaque. I redescendit, ayant eu les informations qu'il recherchait.

Regagnant la cour royale afin d'éviter d'attirer les regards sur lui, il se retrouva juste en face de la fille du chef de ces terres.


- Oh! Dit-elle soudain en le voyant. Nous vous cherchions, le dinner va commencer et nous n'avons pour coutume d'arriver en retard!

Elle souria, puis retourna dans la demeure. L'homme la suivit et vint dans la salle des festivités. Il salua les généraux venus dinner, toujours pour ne point attirer les soupçons sur sa personne, et se servit. Tout les mets semblaient délicieux, mais pourtant, le pirate n'avait guère l'envie de rester plus longtemps en la compagnie de ces gens qui attiraient fortement son antipathie. Il prit donc la parole, attirant contre ses plans, bien que cela n'ait plus d'importance, les regards sur lui:

- Eh bien messieurs dames, je suis ravi d'être resté chez vous mais il est temps pour moi de partir...

Se levant et renversant brutalement la table sur les personnes encore assises, il se dirigea vers la sortie et prit la fuite, toute personne à ses trousses. Il se dirigea tout droit vers le port mais une cloche d'alarme retentit. Deux coups qui étaient, pour les soldats comme pour les pirates, le signe qu'un intru était dans les parages, cherchant à voler quelque-chose ou tuer quelqu'un.

Tout les soldats le regardant comme s'il les attiraient tel les trésors attiraient les pirates, Aaron considéra que fuir par le port n'était pas une solution envisageable. Il prit la fuite, poursuivi par l'ennemi, et se dirigea vers la ville. Par chance, personne n'était dans les rues, ce qui lui permit de se cacher. Il progressa ainsi dans les ruelles, jusqu'à atteindre un point qui lui permit d'apperçevoir une falaise avec un feu d'alarme.

- Voilà qui est interressant, se dit-il.

Il prit ainsi le chemin pour se rendre là-haut, évitant encore plusieurs groupes de soldats, et parvint enfin en haut. Le pirate observa l'endroit et vit un soldat tourné vers la mer. Se faufilant doucement vers lui, il le poussa et le fit tomber en bas de la falaise. Puis il se servit d'une torche pour allumer un grand feu d'alerte, tandis qu'un énorme bruit de fin de plongeon retentissait. Il sortit ensuite de l'une de ses poches une sorte de drapeau pirate et l'accrocha à une longue branche de bois qui trainait par là et l'éleva au ciel. Le piège était fin prêt.

- Voilà qui est fait! Se félicita t-il. Et maintenant...

Il redescendit en ville, prenant bien soin de ne pas croiser d'ennemi, et parvint une nouvelle fois en ville, relâchant la vigilance malheureusement.

- Attrapez-le!

Le poursuivi n'eut à regarder qui avait parlé pour comprendre qu'il s'agissait d'un chef de groupe de soldats. Il mit encore une fois les voiles et alla dans une nouvelle maison qu'il bloqua à l'aide d'un grand morceau de bois trouvé par terre.


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MessageSujet: Re: L'épopée des étendards   L'épopée des étendards Icon_minitimeVen 1 Aoû - 23:21

Chapitre 3: Association involontaire



- Enfin quelques minutes pour réfléchir! S'exclama le pirate tourné vers la porte, éssouflé par tant d'aventures en une journée.

Toutes ces mésaventures avaient été atroces pour l'homme qui ne semblait guère avoir assez d'énergie pour courrir encore bien longtemps. Pourtant, sa situation ne lui permettrait pas de se reposer bien longtemps, surtout si l'on ajoutait à tout cela un facteur innatendu qui prendrait le malchanceux par surprise.

- Qui êtes-vous donc? Demanda soudain une voix derrière.

Le forban se retourna, devant lui se trouvait un homme assez grand, les cheveux bruns et les yeux marrons noirs.

- Que faîtes-vous ici? Il s'agit d'une propriété privée!
- Ah! Répondit Aaron. Et bien il me semble malheureusement que tu ne doive supporter ma présence encore un moment, le temps que je trouve un moyen de quitter cette île.

La marque des pirates, visible sur son bras, n'échappa cependant pas au propriétaire des lieux.

- Pirate! Accusa t-il avec un regard de franche antipathie.
- Eh oui! répondit l'homme d'une expression approbatrice. Maintenant si tu me le permets, j'aimerais pouvoir me retirer...

Il s'apprêta à quitter les lieux, mais l'autre ne semblait disposé à le laisser partir si facilement.

- Ne bouge pas!

Le fuyard se retourna.

- Quoi? Demanda t-il avant de remarquer que la personne qui l'avait appellée tenait un sabre à la main. Il ricana avant de dégainer son propre fer, la main sous le paumeau.

- Quel est ton nom? Demanda t-il.

Voyant que son interlocuteur hésitait à lui répondre, il reprit:

- Tu n'as pas à avoir peur, assura t-il. Je te promets que cela restera entre nous. Moi, je m'appelle Aaron. Tu vois? Il est pour coutume de s'échanger les identités avant de combattre pour les loups de mer comme moi.

L'homme resta un peu méfiant, mais répondit:

- Garett!

Le pirate souria.

- Eh bien tu vois, dit-il, ce n'est pas si difficile. Maintenant si tu le veux bien, réglons cette affaire au plus vite!

Il s'élança contre son adversaire, le surprenant ainsi. Mais le nommé Garett, semblant doué d'une maîtrise des armes dépassant de loin les apparences, parvint malgré tout à parer ses attaques et à le repousser.

- Cela s'appelle de la tricherie, dit-il. Je ne compte point permettre à une canaille comme toi de s'en sortir aussi aisément...

Mots dits, le duel reprit de plus belle, les deux sabres s'entrechoquants chacuns dans le but de désarmer l'adversaire. Mais tandis que les deux hommes s'approchaient peu à peu de la porte, un boulet de canon surgit de nulle part pour passer au travers du bois et s'écraser dans un tableau à l'autre bout de la pièce. C'est seulement à ce moment là que les deux duellistes, allant voir dehors, se rendirent compte qu'un drame était entrain de se produire: des hommes armés jusqu'aux dents faisaient face à des soldats Anglais et de pauvres habitants, mais se battants également entre eux, mettaient la ville à feu et à sang.

- Rompons les hostilités pour le moment afin de préserver nos vies, proposa Garett en contemplant furieux le désastre.
- Proposition acceptée, cher ami!

Les deux hommes s'élançèrent dans la bataille. Le criminel sortit et jeta un bombe qui s'enflamma sous la plupart des pirates s'en prenant à soldats et villageois sortis pour comprendre eux aussi l'origine de tout ce fracas. Garett, quant à lui, dégaina une hachette et la lançea dans le dos d'un adverse passant par là. Il récupéra son arme et la rangea, puis croisa le fer avec un guerrier qu'il écrasa contre le mur d'une maison et trancha d'un coup d'épée sur la longueur. Trancha la tête d'un forban occupé à faire peur aux villageois, puis croisa le fer avec deux pirates à la fois.

Aaron, quand à lui, abattait les uns après les autres les ennemis. Forcé de faire équipe avec des militaires qu'il détestait pourtant, il massacrait quiconque avait l'inprudence de se mesurer à lui. Aidé de plusieurs tireurs anglais qui dévèrsaient des salves de tirs à quiconque tentait de prendre la ville, il se fraya un chemin vers son associé de dernière minute et se mit dos-à-dos avec lui.

- Nous ne tiendrons plus longtemps, dit-il. Il est temps de mettre les voiles.

Son compagnon était bien d'accord, même les soldats commençaient à déserter, les plus courageux croulants sous le poids écrasant de l'ennemi qui pourtant se battait pour chaque pirate contre un autre qui semblait ne pas être de son équipage. C'était à n'y rien comprendre...

- Maintenant! S'écrièrent les deux personnes en même temps.

Bousculants et assassinants quiconque faisait l'erreur de les retenir, les deux personnes se dirigèrent vers le port.

- Elmina! S'écria soudain Garett en regardant derrière lui, remarquant des guerriers ennemis se diriger vers la maison du Gouverneur.
- On n'a pas le temps! S'écria raisonnable l'autre, on ne peut rien faire, il faudra revenir!
- C'est une amie d'enfance, expliqua l'habitant. Je ne peux l'abandonner!

Mais son associé le forca à continuer en direction du port, malgré de nombreuses protestations. Celui-ci était désert de tout soldat, il restait en revanche plusieurs bâtiments portant le pavillon pirate à l'intérieur desquels des tireurs les visaient.

Un boulet de canon surgit de l'un des bateaux pour s'écraser prêt des deux nouveaux arrivants.

- L'endroit est malsain! Constata le fourbe marin.

Les deux personnes s'élançèrent sous les balles et tirs de canons émanants de toutes parts. Ils atteignirent tant bien que mal les navires du port et parmis eux, le fameux Léviathan qui avait su plaire dès le premier regard au pirate, qui dirigea donc son associé avec lui à bord.

- Désormais je prends le commandement de ce navire, dit-il.

Il contempla les soldats morts sur le pont, puis ajouta:

- Et je promets de faire tout ce qui sera en mon pouvoir afin d'offrir à cette merveille un meilleur avenir que celui de ses prédécésseurs...

Garett, suivit les ordres mais plus par contrainte, de son allié et l'aida à remonter l'ancre puis à hisser les voiles. Le nouveau capitaine de vaisseau alla à la barre, virant peu à peu à tribord tandis que des soldats arrivaient sur les lieux, tirants sur les assaillants de Port En Bribes et semblants se ruer tous vers le Condamnateur, fierté de la flotte de l'île. Lui aussi partait, emportant à son bord tous les survivants de la bataille, dont certains devaient se placer dans des canots suspendus au bâtiment au dessus du vide afin de faire gagner une place non négligeable.

- J'éspère que Elmina est avec eux, murmura Garett pour lui-même.

Un dernier regard vers les fuyards, il ajouta ensuite à l'adresse de son nouveau capitaine:

- Nous aurions pu les aider!

Ce à quoi l'homme répondit:

- impossible, moussaillon! Il fallait partir au plus vite.

L'habitant rescapé tapa le bord du bâtiment de son poing tandis que les deux bâtiments rescapés de l'attaque quittaient séparément les lieux. Les assaillants, hurlants leur victoire, ne semblèrent guère vouloir les poursuivre ce qui, compte tenu du manque de vitesse du bâtiment reconverti, était un avantage que le mot lui-même ne semblait suffire à qualifier.
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