Encre du Coeur
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 Little Miss Sunshine VS Narcisse

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5 participants

Qui a le mieux performer?
Little Miss Sunshine (italique)
Little Miss Sunshine VS Narcisse Poll_left50%Little Miss Sunshine VS Narcisse Poll_right
 50% [ 3 ]
Narcisse (gras)
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 50% [ 3 ]
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Sondage clos

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*. Little Miss Sunshine

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MessageSujet: Little Miss Sunshine VS Narcisse   Little Miss Sunshine VS Narcisse Icon_minitimeMer 23 Juil - 0:27

Voici donc le sondage pour le Duel confrontant Little Miss Sunshine et Narcisse.
L'épreuve était une Histoire à Continuer : LMS a écrit le début d'une histoire, Narcisse l'a continué en un petit paragraphe, LMS a ensuite écrit la suite de son paragraphe, et tout s'est suivi ainsi. Il a été décidé que Narcisse ferait la fin de l'histoire à son 4ème post.
Les textes écrits par LMS seront en italiques, et ceux de Narcisse en gras.
Votez pour la personne qui, selon vous, a le mieux performé, selon l'originalité, les mots choisis, l'orthographe, le sens, etc.
Merci de ne pas voter selon le clan ou le membre mais pour le texte que vous aurez préféré. Wink
__________________________________________

Dehors, le vent hurlait comme un fou et frappait avec insistance sur les carreaux de ma fenêtre. Je n'aime pas ça, je n'aime pas ça du tout... Je m'enfouis un peu plus dans mes couvertures, ma tête bien callée dans mon oreiller. Je me couvris les oreilles de mes draps de laine, mais rien à faire, j'entendais toujours les cris stridents du vent déchaîné à travers les branches des arbres. Je fermis les yeux, chercha le sommeil, mais en vain, j'étais bien réveillé et pas prêt de m'endormir. Résigné, je poussa mes couvertures et m'assit sur mon lit. Mon matelas gémit sous mon poids, puis plus un bruit, seulement le vent qui continuait de pousser ses plaintes lancinantes. La lumière blafarde de la lune passait par ma fenêtre et glissait sur mon plancher et sur les murs de ma chambre, éclairant faiblement la petite pièce où je dormais. Je me leva et ne put réprimer un frisson lorsque mes pieds nus touchèrent le sol froid. Puis je me dirigea vers ma fenêtre et observa le ciel noir d'encre. Il n'y avait que la lune solitaire, aucune étoile. Mais lorsque je baissa le regard pour observer l'horizon, mon coeur s'arrêta de battre : une forme obscure était apparue à l'extérieur, collée contre la vitre, occupant tout l'espace de mon étroite fenêtre, cependant je pus distinguer la silhouette de deux oreilles pointues sur le dessus du crâne et de petites cornes sur le front. Mais surtout... Fichés au milieu du visage, il y avait deux yeux rouges sang, qui me fixaient intensément. Et dans ce regard je vis toute la vilainie du monde : cruauté, sadisme, soif de sang, vengeance, mesquinerie, égoïsme... et surtout, je vis une menace. Il me prit quelques secondes à réagir, mais lorsque je sortis de ma transe de terreur, je poussa un terrible hurlement et je recula brusquement, voulant m'éloigner le plus loin possible de la créature dehors. Cependant en reculant, je glissa sur une pantouffle qui traînait sur le sol, tomba à la renverse et cogna durement ma tête contre le pied de mon lit. L'instant d'après, ce fut le noir complet.

*

Lorsque je relevai les yeux, je fus d'abord soulagé d'apprendre que je ne venais pas de mourir. Mais par la fenêtre - sans rideaux, pas comme dans ma chambre - que je voyais, le soleil était levé, et bien terne. Donc, je devais être ici depuis bien plus de six heures. Seigneur... Que m'était-il donc arrivé? Je ne me souvenais que d'une tête horriblement effrayante qui était apparue à ma fenêtre et qui m'avait... Qui m'avait fait quoi, au juste? Je me souvenais aussi avoir glissé, et rien d'autre. Pas que cette créature - existait-elle seulement - m'aie agressé. Enfin... Cela se montrait plus que probable puisque je ne me retrouvais plus chez moi.
Le lit était branlant, les draps élimés. Une odeur de moisi me montait au nez et je sentais des ressorts me lanciner mes fesses. Je devais me trouver dans ce que l’on appelait communément un squat. Ou bien étais-je dans une prison ? Jusqu’à preuve du contraire, je me sentais prisonnier. Même, j’entendis des gémissements qui m’entouraient. Qu’étais-ce donc ? Des humains ? Des animaux ? Autre… Autre chose ? Cela me faisait frissonner, et je reconnus ma voix qui à son tour émit une plainte. Je pris ma gorge entre mes mains. Malheureusement, trop tard. Un homme au faciès repoussant s’approcha de la porte qui avait des barreaux à hauteur de visage.

« Bien dormi, belle au bois dormant ? »


*

Un frisson me parcourut l'échine. J'étais pétrifié, mon coeur cognait dans ma poitrine. Au milieu d'un visage d'une laideur épouvantable étaient très profondément enfoncés dans leurs orbites deux yeux globuleux complètement blanc et injectés de sang. Aucune pupille visible, et pourtant, je savais que le vieil homme avait son regard fixé sur moi. Ses lèvres décharnues s'étirèrent en un sourire malicieux, découvrant une poignée de dents si sales qu'elles en étaient brunes. Ma terreur l'amusait, apparemment. Je m'assis d'un bond sur mon lit, entraînant les protestations du matelas. Je recula et m'accula contre le mur, tentant d'afficher sur mon visage une expression de méfiance menaçante. Mais je compris que je devais avoir l'air parfaitement ridicule lorsque le vieillard à travers les bareaux se mit à brailler en un rire suraïgu et entrecoupé. Prenant mon courage à deux mains, je lança d'une voix hésitante que je voulais ferme :

« Où... où suis-je? Et qui êtes-vous? »

Mais l'homme m'ignora et tourna les talons, toujours en riant de sa voix insupportable. J'entendis les écots de son rire à travers le couloir, puis ils finirent par mourir et le silence revint. Enfin, silence est un bien grand mot, puisque j'entendais continuellement des grattements étranges tout autour de moi et des grouillements écoeurants. De temps en temps, je pouvais aussi percevoir de lointaines plaintes, étouffées par la distance ou les murs... Je n'osais pas descendre du lit, j'avais peur de ces choses qui grouillaient au sol. Ce n'étaient pas des humains... Des fantômes rampants, alors, ou des rats? Peut-être d'énormes scarabés, ou des lézards... Brrr! Je chassa ces affreuses images de ma tête et je me recroquevilla un peu plus sur moi-même, mes jambes repliées sur ma poitrine et mes bras autour de mes genoux.


*

Je restai prostré quelques temps encore, jusqu'à entendre des talons approcher. J'étais quelque peu assourdi par les gémissements et divers bruits encore, mais je reconnaîtrais entre mille des bruits de talon contre de la pierre ou du carrelage. Une femme approchait, j'en étais certain comme pas deux. Je me redressai donc, prenant soin de ne pas non plus basculer du lit ou de massacrer les maigres pieds qui retenait ce « truc » de justesse. Les bruits de pas s’arrêtaient régulièrement, mais s’approchaient sûrement. J’avais bon espoir. Une femme dans ces lieux pouvaient peut être signifier que finalement… Quelqu’un pourrait me sauver ? Une bouffée d’espoir m’envahit. Mais elle retomba aussi sec dès l’apparition du vieux monstre de tout à l’heure. Il riait – enfin, gargouillait serait plus juste – avec sadisme. Il annonça :

« Voilà la Maîtresse ! Tu n’as pas de chance, mon petit, à peine arrivé, à peine servi ! Hahaha ! »

Il eut une sorte de rire hystérique. Mais quelque chose sembla le balancer contre un mur – j’entendis même des os craquer. Un visage blanc, gracile, très beau, se montra aux barreaux. Je fus pris d’un sanglot, et une sorte de fredonnement envahit la pièce. Rien d’affreux, c’était… Doux, reposant. Je la distinguais bien, n’empêche. Elle avait des yeux bleu glacé, des prunelles tellement bridées qu’on penserait que les paupières étaient collées l’une à l’autre. Des lunettes assez minces encadraient ses yeux, et cachaient des sourcils proprement épilés, et son nez pointu touchait les barres de ma prison. Au lieu de m’émerveiller, tout compte fait, elle m’effraya encore plus que le vieux bonhomme…


*

La femme ne prononça qu'un mot, qui claqua comme un fouet dans le silence figé de ma prison. Sa voix était sèche, glaciale, coupante.

« Approche. »

Pas un instant l'idée d'ignorer cet ordre ne m'effleura l'esprit. Il y avait quelque chose de maléfique qui se dégageait de cette femme, et sa beauté était comme amère, empoisonnée... Au moment où mes pieds touchèrent le sol, les créatures qui grouillaient sur le sol de pierre me revinrent en mémoire. Je ne pus réprimer un frisson, mais comme elles s'étaient tues, je me décida à avancer. De toute façon, j'avais bien plus peur de la femme au teint blâfard que de ces créatures cachées dans l'ombre, aussi répugnantes soit-elles. Lentement, je m'approcha de la porte de ma cellule. Je devais me dresser sur la pointe des pieds pour pouvoir regarder bien en face la Maîtresse, comme le vieillard l'avait appelée. Cependant je n'osa pas. J'avais trop peur de croiser ce regard glacial, froid comme la mort... J'avais peur d'y découvrir la même méchanceté que dans les prunelles de la créature horrible de l'autre nuit... J'avala ma salive et leva les yeux vers le visage blanc et inflexible de la femme. Une minute passa sans que rien en se produisit. Puis soudainement, vive comme l'éclaire et sournoise comme une vipère, sa main se faufila entre les barreaux et attrapa mes joues. J'eut le souffle coupé par la violence du geste. Ses ongles s'enfoncèrent dans ma peau alors qu'elle resserait son étreinte et me forçait à ouvrir la bouche contre mon gré. Une fiole aux reflets crystalins se glissa à son tour entre les barreaux, tenue par l'autre main de la Maîtresse. Celle-ci envoya ma tête vers l'arrière et inclina la fiole, laissant glisser le liquide rouge sang riche et épais. Lentement, la mixture se raprochait du bec du contenant, et bientôt, une première goûte tomberait sur ma langue... Quel était donc ce liquide étrange? Je ne veux pas l'avaler! Non!


*

La goutte tomba dans ma bouche, doucement, comme au ralenti. Un goût âpre, métallique. Quelque chose sembla s'opérer en moi. Ce liquide semblait être… Du sang ? Le dégoût m’envahit, mais je ne pouvais pas bouger tant que la Maîtresse me tenait le visage. Une autre goutte tomba, et je fermai les yeux pour de bon. Ma langue s’acharna sur les deux corpuscules à peine tombés et un autre tomba. J’entrai dans un état extatique. Mais plus rien ne sembla vouloir satisfaire la soif de ma bouche. Je levai les yeux, elle avait rangé la fiole, mais me tenait toujours. Elle souriait. Apparemment, quelque chose lui plaisait. Mais elle me lâcha, et je tombai à la renverse. Je sentis que j’écrasais des choses, mais surmontant mon désir de fuir ces bestioles, je fixai avec surprise et choc la Maîtresse.

« Pourquoi ?... »

Elle rit encore, et j’entendis le fredonnement à nouveau. J’eus l’impression de m’endormir petit à petit, mais je résistai. Je la vis se détourner et murmurer au monstre :

« Va le servir aux invités, il me semble parfait. Mais fait attention, c’est enfant. Si il est abîmé… »

Elle retourne d’où elle venait, ses talons claquant sur la pierre froide, m’abandonnant à mon triste sort. Enfin, pas si triste que ça. Plutôt effroyable, car j’entends l’Affreux Bonhomme ouvrir la porte ma cage, et je le vis apparaître avec une chaîne en fer, un collier avec une fermeture à clef au bout.


*

Je me sentais faiblir, lentement... Mes forces m'abandonnaient... Pourquoi, pourquoi devais-je finir ainsi? Mes paupières étaient si lourdes, mon regard s'embrouillait... Le vieillard me souleva brutalement, j'avais l'impression de voler. Comme j'étais léger, tout-à-coup... Je sentis à peine l'anneau de fer se refermer autour de mon cou, le claquement qu'il fit semblait si lointain dans mon esprit confus... Était-ce pour ça qu'on m'avait capturé? Pour me servir à des invités... Quelle mort pathétique... Ma chaire finirait sur une table au milieu d'un buffet... Mais pourquoi moi? Je ne veux pas mourir, je veux vivre... Et mes parents, que retrouveront-ils de moi? Ils ne sauront jamais ce qui me sera arrivé, ne connaîtront jamais mon sort, vivrons dans l'espoir aveugle de me revoir un jour... Mes yeux se remplirent de larmes et je ne pus m'empêcher de pleurer, les dernières larmes que je verserais... J'étouffa mes sanglots dans la manche de mon pyjama, sanglots d'un jeune garçon qu'on conduisait à l'abatoire.

« Ferme-la, pleurnichard! » grommela mon bourreau en tirant d'un coup sec sur ma laisse.

J'eut le souffle coupé par la rudesse de son geste, mon petit corps faible suivit le mouvement de ma chaîne et j'atteris un peu plus loin, aux pieds du monstre. Il me regarda avec dédain, et je ne put m'empêcher de m'imaginer à quel point je devais être pitoyable... J'arrivais à peine à bouger mon petit doigt, le poison faisait son effet... Puis la procession commença. Le vieux se mit en marche, me traînant au sol. Mes joues, mes jointures, mes pieds s'erraflaient sur le sol de pierre. Mes vêtements se déchiraient, laissant ma peau fragile à découvert et à la merci de la pierre coupante sur laquelle on me traînait. L'idée de ma mort imminente occupait toutes mes pensées dans mon esprit embrouillé. Bientôt je ne vis plus qu'un tourbillon de couleurs, autant à cause du liquide qui s'infiltrait dans mes veines que du torrent de larmes qui s'échappait de mes yeux. En un ultime effort, je hurla :

« Laissez-moi tranquille! Je veux partir! Je veux... »

Je ne pus finir ma phrase. Mon dernier mot se bloqua dans ma gorge et mon hurlement entraîna une violente quinte de toux. Je m'étouffai avec ma salive, je toussais horriblement, j'avais du mal à respirer. Jamais je n'avais tousser autant, c'était comme si toutes mes entrailles remontaient dans ma gorge et s'y coincaient, m'empêchant de respirer. Enfin lorsque ma toux se calma, je n'avais même plus la force de gémir. Je fermis les yeux et me remémora tous les beaux moments de ma vie, savourant chaque secondes de bonheur dont je pouvais me rappeler dans la brume de mon esprit.


*

Puis, dans ces songes heureux, je puisais soudain la force de courir. D’une force dont je ne me soupçonnais pas capable, je tirais la chaîne qui me tirait par le cou et m’enfuis par devant. Les murs sales et recouverts d’une sorte de faune mousseuse et verte tournaient autour de moi. Pieds nus, je sentais le froid des pierres rugueuses, je voulus presque m’arrêter pour calmer l’élancement des plantes de mes pieds.

Mais je n’abandonnai pas, et je vis une porte blanche, plutôt neuve et bien tenue. Soulagé, croyant être sauvé, je l’ouvris à la volée, ne voyant qu’une lumière blanche. Mais mes yeux s’y habituèrent et… Je vis des dizaines de personnes ressemblant à la Maîtresse. Choqués, ils s’étaient retournés vers moi. Moi, je me figeai, comprenant mon erreur. Voilà donc les Invités dont elle parlait…

Les bras ballants, je me laissai aller. Des mains douces et gracieuses s’emparèrent de mes hanches, et des bouches se posèrent sur ma peau. Je sentis la vie s’écouler petit à petit de mes veines, et mes dernières paroles furent :

« Rendez-moi à mes parents… »

Je ne sus jamais si je fus rendu, comme je l’avais demandé.

__________________________________________

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Zeus

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MessageSujet: Re: Little Miss Sunshine VS Narcisse   Little Miss Sunshine VS Narcisse Icon_minitimeMer 23 Juil - 11:13

LMS, je tolère, mais noirmalement ça n'e'st pas à toi de les faire, mais à Sterne ou un admin !
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Fauve noir

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MessageSujet: Re: Little Miss Sunshine VS Narcisse   Little Miss Sunshine VS Narcisse Icon_minitimeMer 23 Juil - 15:46

Powaaa je vais mettre deux heures à corriger tout ça. Let's go.

[quote]Dehors, le vent hurlait comme un fou et frappait avec insistance sur les carreaux de ma fenêtre. Je n'aime pas ça, je n'aime pas ça du tout...

Euh sauf erreur de ma part il aurait mieux fallu mettre de l'imparfait partout, là ça fait bizarre.

Je m'enfouis un peu plus dans mes couvertures, ma tête bien callée dans mon oreiller. Je me couvris les oreilles de mes draps de laine,

Alors là je te dis mon ressenti du moment: c'est très bizarre: car d'abord tu parle à l'imparfait, ensuite au présent, ensuite au passé simple. A moins que cela ne soit pas entièrement du récit et dans ce cas là je ne dis rien. Mais sinon c'est bizarre, car pour le récit:

- imparfait: on décrit
- passé simple: on raconte



mais rien à faire, j'entendais toujours les cris stridents du vent déchaîné à travers les branches des arbres. Je fermis les yeux, cherchai le sommeil, mais en vain, j'étais bien réveillé et pas prêt de m'endormir. Résigné, je poussai mes couvertures et m'assis sur mon lit. Mon matelas gémit sous mon poids, puis plus un bruit, seulement le vent qui continuait de pousser ses plaintes lancinantes. La lumière blafarde de la lune passait par ma fenêtre et glissait sur mon plancher et sur les murs de ma chambre, éclairant faiblement la petite pièce où je dormais. Je me leva et ne put (= là je dis rien car j'ai un doute sur ma propre connaissance de l'orthographe de ce mot avec cette conjuguaison) réprimer un frisson lorsque mes pieds nus touchèrent le sol froid. Puis je me dirigeai vers ma fenêtre et observai le ciel noir d'encre. Il n'y avait que la lune solitaire, aucune étoile. Mais lorsque je baissai le regard pour observer l'horizon, mon coeur s'arrêta de battre : une forme obscure était apparue à l'extérieur, collée contre la vitre, occupant tout l'espace de mon étroite fenêtre, cependant je pus distinguer la silhouette de deux oreilles pointues sur le dessus du crâne et de petites cornes sur le front. Mais surtout... Fichés au milieu du visage, il y avait deux yeux rouges sang, qui me fixaient intensément. Et dans ce regard je vis toute la vilainie du monde : cruauté, sadisme, soif de sang, vengeance, mesquinerie, égoïsme... et surtout, je vis une menace. Il me prit quelques secondes à réagir, mais lorsque je sortis de ma transe de terreur, je poussa un terrible hurlement et je recula brusquement, voulant m'éloigner le plus loin possible de la créature dehors. Cependant en reculant, je glissai sur une pantouffle qui traînait sur le sol, tombai à la renverse et cognai durement ma tête contre le pied de mon lit. L'instant d'après, ce fut le noir complet.


Sauf erreur de ma part, c'est "ai" et pas "a" pour la première personne du passé simple de ce groupe là.

*

Lorsque je relevai les yeux, je fus d'abord soulagé d'apprendre que je ne venais pas de mourir.

Comment dire? C'est un peu monotone, je ressens pas vraiment ton soulagement de ne pas être décédé.


Mais par la fenêtre - sans rideaux, pas comme dans ma chambre

Que veux-tu dire? Il y a des rideaux nulle part sauf dans ta chambre? C'est pas très clair...



- que je voyais,

Ou alors c'est ta chambre que tu vois, mais dans ce cas-là, où es-tu?


le soleil était levé, et bien terne. Donc, je devais être ici depuis bien plus de six heures. Seigneur... Que m'était-il donc arrivé? Je ne me souvenais que d'une tête horriblement effrayante qui était apparue à ma fenêtre et qui m'avait... Qui m'avait fait quoi, au juste? Je me souvenais aussi avoir glissé, et rien d'autre. Pas que cette créature - existait-elle seulement - m'aie agressé. Enfin... Cela se montrait plus que probable puisque je ne me retrouvais plus chez moi.

Donc tu n'es pas chez toi, mais dois-je en conclure que tu vois ta chambre de là où tu es? Je ne comprends pas beaucoup, mais je devrais peut-être me teindre en blond. ^^


Le lit était branlant, les draps élimés. Une odeur de moisi me montait au nez et je sentais des ressorts me lanciner (mes= simple suggestion, pourquoi pas "les"?) fesses. Je devais me trouver dans ce que l’on appelait communément un squat. Ou bien étais-je dans une prison ? Jusqu’à preuve du contraire, je me sentais prisonnier. Même, j’entendis des gémissements qui m’entouraient. Qu’étais-ce donc ? Des humains ? Des animaux ? Autre… Autre chose ? Cela me faisait frissonner, et je reconnus ma voix qui à son tour émit une plainte. Je pris ma gorge entre mes mains. Malheureusement, trop tard.


Un homme au faciès repoussant s’approcha de la porte qui avait des barreaux à hauteur de visage.


Euh c'est peut-être moi qui suis bête, mais la porte a des barreaux ok, mais "à hauteur de visage" je comprends pas. On croirait que les barreaux sont sur son visage. Je pense que c'est le faciès qui est au viage, mais à ta palce j'aurai plutôt dit:

" Un homme au faciès dégoûtant s'approcha de la porte, qui possédait des barreaux"


Ou alors je me suis trompé d'interpretation.


« Bien dormi, belle au bois dormant ? »

*

Un frisson me parcourut l'échine. J'étais pétrifié

Alors là je vous coupe dans votre récit (vous l'avez écrit à deux) mais je ne sais pas à qui la faute, mais à en lire la conjuguaison du participe passé, un coup le narrateur (le personnage principal si vous préférez) est un homme, et un autre coup une femme. En effet, si c'est "bien dormi belle au bois dormant", on en déduit facilement que c'est une fille, or, le participe passé avec l'auxiliaire être s'accord. Alors pourquoi avoir accordé au masculin s'il s'agit d'une fille? C'est à n'y rien comprendre...

, mon coeur cognait dans ma poitrine. Au milieu d'un visage d'une laideur épouvantable étaient très profondément enfoncés dans leurs orbites deux yeux globuleux complètement blanc et injectés de sang. Aucune pupille visible, et pourtant, je savais que le vieil homme

S'il est vieux ç'aurait été pas mal de l'indiquer dès le début. Là je suis un peu pris au dépourvu...


avait son regard fixé sur moi. Ses lèvres décharnues s'étirèrent en un sourire malicieux, découvrant une poignée de dents si sales qu'elles en étaient brunes

brunes je trouve pas ça extra extra, j'aurai plutôt dit "noires", mais je me trompe peut-être ^^


. Ma terreur l'amusait, apparemment.

Là c'est peut-être parce que je m'éfforce d'être critique, donc cette remarque n'a peut-être pas lieu d'être, mais j'aurai plutôt dit "on aurait dit que ma terreur l'amusait" par exemple.
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Fauve noir

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MessageSujet: Re: Little Miss Sunshine VS Narcisse   Little Miss Sunshine VS Narcisse Icon_minitimeMer 23 Juil - 15:46

Je m'assis d'un bond sur mon lit, entraînant les protestations du matelas. Je recula et m'accula contre le mur, tentant d'afficher sur mon visage une expression de méfiance menaçante. Mais je compris que je devais avoir l'air parfaitement ridicule lorsque le vieillard à travers les bareaux se mit à brailler en un rire suraïgu et entrecoupé.


Euh là à ta place j'aurai peut-être décrit qu'elle reculait lentement, et en décirvant mieux les émotions. En effet, il est étrange pour elle de tenter d'afficher une expression "courageuse" alors qu'elle recule... Mais ce n'est que mon avis. ^^


Prenant mon courage à deux mains, je lançai d'une voix hésitante que je voulais ferme :

« Où... où suis-je? Et qui êtes-vous? »

Ce qui est étonnant c'est qu'elle (s'il s'agit bien d'une fille) veut paraître moins effrayée qu'elle l'est, alors pourquoi si elle prend son courage à deux mains, est-ce qu'elle répète "Où"? Elle aurait dû êtreplus ferme si l'on suit la logique de l'être humain, enfin pareil je peux m'être planté. ^^



Mais l'homme m'ignora et tourna les talons, toujours en riant de sa voix insupportable. J'entendis les échos de son rire à travers le couloir ( la porte plutôt, sauf s'il ne l'a pas refermée derrière lui, ça serait pas mal de le préciser) , puis ils finirent par mourir et le silence revint. Enfin, (j'aurai plutôt mit un point d'exclamation au lieu de la virgule, ou à la prochaine virgule) silence est un bien grand mot, puisque j'entendais continuellement des grattements étranges tout autour de moi et des grouillements écoeurants. De temps en temps, je pouvais aussi percevoir de lointaines plaintes, étouffées par la distance ou les murs... Je n'osais pas descendre du lit, j'avais peur de ces choses qui grouillaient au sol. Ce n'étaient pas des humains... Des fantômes rampants, alors, ou des rats? Peut-être d'énormes scarabés, ou des lézards... Brrr! Je chassa ces affreuses images de ma tête et je me recroquevillai un peu plus sur moi-même, mes jambes repliées sur ma poitrine et mes bras autour de mes genoux.

Hormis les fautes d'orthographe que j'ai mis en rouge, il en reste quelques unes que je n'ai pas relevé.

*

Je restais prostré

Je ne ferai plus la remarque de demander s'il s'agit d'un garçon ou d'une fille...


quelques temps encore, jusqu'à entendre des talons approcher. J'étais quelque peu assourdi


Si, je vais quand même la refaire car c'est l'auxiliaire être, celui avec elquel on accorde toujours et donc difficile pour moi de dire si l'orthographe de "assourdi" est bonne.


par les gémissements et divers bruits encore, mais je reconnaîtrais entre mille des bruits de talon contre de la pierre ou du carrelage. Une femme approchait, j'en étais certain comme pas deux

Personne ne pouvait en être plus certain (ou certaine) que moi. Plutôt non? ^^

. Je me redressais donc, prenant soin de ne pas non plus basculer du lit ou de massacrer les maigres pieds qui retenait ce « truc » de justesse. Les bruits de pas s’arrêtaient régulièrement, mais s’approchaient sûrement. J’avais bon espoir. Une femme dans ces lieux pouvaient peut être signifier que finalement… Quelqu’un pourrait me sauver ? Une bouffée d’espoir m’envahit. Mais elle retomba aussi sec dès l’apparition du vieux monstre de tout à l’heure. Il riait – enfin, gargouillait serait plus juste – avec sadisme. Il annonça :

« Voilà la Maîtresse ! Tu n’as pas de chance, mon petit, à peine arrivé, à peine servi ! Hahaha ! »

Il eut une sorte de rire hystérique. Mais quelque chose sembla le balancer contre un mur – j’entendis même des os craquer. Un visage blanc, gracile, très beau, se montra aux barreaux. Je fus pris d’un sanglot, et une sorte de fredonnement envahit la pièce. Rien d’affreux, c’était… Doux, reposant. Je la distinguais bien, n’empêche. Elle avait des yeux bleu glacé, des prunelles tellement bridées qu’on penserait que les paupières étaient collées l’une à l’autre. Des lunettes assez minces encadraient ses yeux, et cachaient des sourcils proprement épilés, et son nez pointu touchait les barres de ma prison. Au lieu de m’émerveiller, tout compte fait, elle m’effraya encore plus que le vieux bonhomme…


euh une minute: c'est doux, reposant et ça fait peur? Ou alors il ne s'agit pas de la même chose, je n'ai pas bien compris...

*

La femme ne prononça qu'un mot, qui claqua comme un fouet dans le silence figé de ma prison. Sa voix était sèche, glaciale, coupante.

« Approche. »

Pas un instant l'idée d'ignorer cet ordre ne m'effleura l'esprit. Il y avait quelque chose de maléfique qui se dégageait de cette femme, et sa beauté était comme amère, empoisonnée... Au moment où mes pieds touchèrent le sol, les créatures qui grouillaient sur le sol de pierre me revinrent en mémoire. Je ne pus réprimer un frisson, mais comme elles s'étaient tues, je me décida à avancer. De toute façon, j'avais bien plus peur de la femme au teint blâfard que de ces créatures cachées dans l'ombre, aussi répugnantes soit-elles. Lentement, je m'approcha de la porte de ma cellule. Je devais me dresser sur la pointe des pieds pour pouvoir regarder bien en face la Maîtresse, comme le vieillard l'avait appelée. Cependant je n'osai pas. J'avais trop peur de croiser ce regard glacial, froid comme la mort... J'avais peur d'y découvrir la même méchanceté que dans les prunelles de la créature horrible de l'autre nuit... J'avala ma salive et leva les yeux vers le visage blanc et inflexible de la femme. Une minute passa sans que rien en se produisit. Puis soudainement, vive comme l'éclaire et sournoise comme une vipère, sa main se faufila entre les barreaux et attrapa mes joues. J'eut le souffle coupé par la violence du geste. Ses ongles s'enfoncèrent dans ma peau alors qu'elle resserait son étreinte et me forçait à ouvrir la bouche contre mon gré. Une fiole aux reflets crystalins se glissa à son tour entre les barreaux, tenue par l'autre main de la Maîtresse. Celle-ci envoya ma tête vers l'arrière et inclina la fiole, laissant glisser le liquide rouge sang riche et épais. Lentement, la mixture se raprochait du bec du contenant, et bientôt, une première goûte tomberait sur ma langue... Quel était donc ce liquide étrange? Je ne veux pas l'avaler! Non!

Veux ou voulais? En fait je n'ai pasbien compris le texte au niveau du contage. Je n'arrive pas à déterminer si vous avez voulu faire du récit ou autre-chose...

*

La goutte tomba dans ma bouche, doucement, comme au ralenti. Un goût âpre, métallique. Quelque chose sembla s'opérer en moi.


Euh, inutile de le dire deux fois, la goutte était déjà sur sa langue au moment ou tu as prit la suite il me semble...


Ce liquide semblait être… Du sang ? Le dégoût m’envahit, mais je ne pouvais pas bouger tant que la Maîtresse me tenait le visage. Une autre goutte tomba, et je fermai les yeux pour de bon. Ma langue s’acharna sur les deux corpuscules à peine tombés et un autre tomba. J’entrai dans un état extatique. Mais plus rien ne sembla vouloir satisfaire la soif de ma bouche. Je levai les yeux, elle avait rangé la fiole, mais me tenait toujours. Elle souriait. Apparemment, quelque chose lui plaisait. Mais elle me lâcha, et je tombai à la renverse. Je sentis que j’écrasais des choses, mais surmontant mon désir de fuir ces bestioles, je fixai avec surprise et choc la Maîtresse.

« Pourquoi ?... »

Elle rit encore, et j’entendis le fredonnement à nouveau. J’eus l’impression de m’endormir petit à petit, mais je résistai. Je la vis se détourner et murmurer au monstre :

« Va le servir aux invités, il me semble parfait. Mais fait attention, c’est enfant. Si il est abîmé… »


"c'est enfant" ou "c'est un enfant?"

Et encore l'éternelle question qui se pose: s'agit-il d'un garçon oud'une fille. Car s'il s'agit d'un garçon, est-ce du perosnnage principal dont la dame parle ou de quelqu'un d'autre?




Elle retourna d’où elle venait, ses talons claquant sur la pierre froide, m’abandonnant à mon triste sort. Enfin, pas si triste que ça. Plutôt effroyable, car j’entends l’Affreux Bonhomme ouvrir la porte ma cage, et je le vis apparaître avec une chaîne en fer, un collier avec une fermeture à clef au bout.

*

Je me sentais faiblir, lentement... Mes forces m'abandonnaient... Pourquoi, pourquoi devais-je finir ainsi? Mes paupières étaient si lourdes, mon regard s'embrouillait... Le vieillard me souleva brutalement, j'avais l'impression de voler. Comme j'étais léger, tout-à-coup... Je sentis à peine l'anneau de fer se refermer autour de mon cou, le claquement qu'il fit semblait si lointain dans mon esprit confus... Était-ce pour ça qu'on m'avait capturé? Pour me servir à des invités... Quelle mort pathétique... Ma chaire finirait sur une table au milieu d'un buffet... Mais pourquoi moi? Je ne veux pas mourir, je veux vivre... Et mes parents, que retrouveront-ils de moi? Ils ne sauront jamais ce qui me sera arrivé, ne connaîtront jamais mon sort, vivrons dans l'espoir aveugle de me revoir un jour... Mes yeux se remplirent de larmes et je ne pus m'empêcher de pleurer, les dernières larmes que je verserais... J'étouffa mes sanglots dans la manche de mon pyjama, sanglots d'un jeune garçon qu'on conduisait à l'abatoire.

« Ferme-la, pleurnichard! » grommela mon bourreau en tirant d'un coup sec sur ma laisse.


toujours pareil... Pleurnichard ou pleurnicharde? A moins que cela ne soit la façon de parler du type...

J'eut le souffle coupé par la rudesse de son geste, mon petit corps faible suivit le mouvement de ma chaîne et j'atteris un peu plus loin, aux pieds du monstre. Il me regarda avec dédain, et je ne put m'empêcher de m'imaginer à quel point je devais être pitoyable... J'arrivais à peine à bouger mon petit doigt, le poison faisait son effet... Puis la procession commença. Le vieux se mit en marche, me traînant au sol. Mes joues, mes jointures, mes pieds s'erraflaient sur le sol de pierre. Mes vêtements se déchiraient, laissant ma peau fragile à découvert et à la merci de la pierre coupante sur laquelle on me traînait. L'idée de ma mort imminente occupait toutes mes pensées dans mon esprit embrouillé. Bientôt je ne vis plus qu'un tourbillon de couleurs, autant à cause du liquide qui s'infiltrait dans mes veines que du torrent de larmes qui s'échappait de mes yeux. En un ultime effort, je hurla :

« Laissez-moi tranquille! Je veux partir! Je veux... »

Je ne pus finir ma phrase. Mon dernier mot se bloqua dans ma gorge et mon hurlement entraîna une violente quinte de toux. Je m'étouffai avec ma salive, je toussais horriblement, j'avais du mal à respirer. Jamais je n'avais tousser autant, c'était comme si toutes mes entrailles remontaient dans ma gorge et s'y coincaient, m'empêchant de respirer. Enfin lorsque ma toux se calma, je n'avais même plus la force de gémir. Je fermis les yeux et me remémora tous les beaux moments de ma vie, savourant chaque secondes de bonheur dont je pouvais me rappeler dans la brume de mon esprit.

*

Puis, dans ces songes heureux, je puisais soudain la force de courir. D’une force dont je ne me soupçonnais pas capable, je tirais la chaîne qui me tirait par le cou et m’enfuis par devant. Les murs sales et recouverts d’une sorte de faune mousseuse et verte tournaient autour de moi. Pieds nus, je sentais le froid des pierres rugueuses, je voulus presque m’arrêter pour calmer l’élancement des plantes de mes pieds.

Comment? Attendez je n'ai pas bien suivi, le personnage est attaché ou pas? Si oui, comment peut-il s'enfuir? Et 'il ne l'estpas, c'est un peu dommage de ne pas en avoir ajouté sur l'évadement (vigile, trouver le chemin etc.)


Mais je n’abandonnai pas, et je vis une porte blanche, plutôt neuve et bien tenue. Soulagé, croyant être sauvé, je l’ouvris à la volée, ne voyant qu’une lumière blanche. Mais mes yeux s’y habituèrent et… Je vis des dizaines de personnes ressemblant à la Maîtresse. Choqués, ils s’étaient retournés vers moi. Moi, je me figeai, comprenant mon erreur. Voilà donc les Invités dont elle parlait…

Les bras ballants, je me laissai aller. Des mains douces et gracieuses s’emparèrent de mes hanches, et des bouches se posèrent sur ma peau. Je sentis la vie s’écouler petit à petit de mes veines, et mes dernières paroles furent :

« Rendez-moi à mes parents… »

Je ne sus jamais si je fus rendu, comme je l’avais demandé.


Bien tragique cette histoire, mais en tout cas si tout le monde est rassemblé dans cette pièce cela explique que le personnage n'aie rencontré aucune résistance, mais dans le feu de 'laction je n'ai pas suivi si elle était toujours dans ce lieu, ni où elle est d'ailleurs. Il faudra que je relise. ^^

Bon, je n'ai plus qu'à faire mon choix.

Franchement à vue d'oeil je trouve que c'est à peu près au même niveau. Comme je suis trop crevé pour départager, je vais procéder de la manière suivante: je suiverai régulièrement le sondage et si je vois que l'un des deux prend l'avantage, mon vote servira de roue de secours pour le membre perdant. Je pense que c'est équitable, ainsi. Wink
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MessageSujet: Re: Little Miss Sunshine VS Narcisse   Little Miss Sunshine VS Narcisse Icon_minitimeMer 23 Juil - 15:52

J'avais aussi hésité longtemps pour ce duel (quel courage tu as, fauve, de relever toutes les fautes xD ^^"), et finalement j'ai voté pour narcisse, à cause de la fin que je trouvais réussie, et du massacre systématique du passé simple par LMS xD

J'avais aussi relevé l'hermaphrodisme du narrateur Razz
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MessageSujet: Re: Little Miss Sunshine VS Narcisse   Little Miss Sunshine VS Narcisse Icon_minitimeMer 23 Juil - 15:55

Si j'ai décidé de placer mon vote en réserve, c'est aussi parce que j'ai trouvé que les auteurs ne s'accordent pas du tout entres eux sur le fait que je n'ai toujours pas compris si le narrateur est un garçon ou une fille. lol! Razz


Mais sinon je l'aime bien ce texte, dommage qu'il y ait pas mal d'incohérances. I love you
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MessageSujet: Re: Little Miss Sunshine VS Narcisse   Little Miss Sunshine VS Narcisse Icon_minitimeMer 23 Juil - 17:15

Pour ma part, sauf erreurs de frappe, j'ai considéré que le narrateur était un garçon. Après X.x
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MessageSujet: Re: Little Miss Sunshine VS Narcisse   Little Miss Sunshine VS Narcisse Icon_minitimeMer 23 Juil - 17:17

Un garçon? Dans ce cas là c'est sans doute pas toi qui as écrit le passage dans lequel le méchant disait "belle au bois dormi bien dormi?" ou un truc comme ça.
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MessageSujet: Re: Little Miss Sunshine VS Narcisse   Little Miss Sunshine VS Narcisse Icon_minitimeMer 23 Juil - 17:19

Si^^ Mais c'est péjoratif à l'origine, donc Belle au Bois Dormant se veut "insulter" le garçon aux tréfonds de... Enfin bref xD Je me suis comprise, après X.x
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MessageSujet: Re: Little Miss Sunshine VS Narcisse   Little Miss Sunshine VS Narcisse Icon_minitimeMer 23 Juil - 17:20

Bon, eh bien pour mettre fin à vos interrogations, le personnage principal est un garçon. ^^ Je sais que c'est un peu mélangeant quand l'homme l'appelle 'Belle au bois dormant', mais comment je l'ai compris, ce n'est qu'une expression. Et si vous regardez cette phrase ici :

« J'étouffa mes sanglots dans la manche de mon pyjama, sanglots d'un jeune garçon qu'on conduisait à l'abatoire. »

Et puis pour les temps je suis d'accord avec vous, je me suis planté royalement xD J'm'en rappelerai Razz

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MessageSujet: Re: Little Miss Sunshine VS Narcisse   Little Miss Sunshine VS Narcisse Icon_minitimeMer 30 Juil - 19:09

Votes clôturés.

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